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Tourinnes-la-Grosse

Tourinnes-La-Grosse et Beauvechain constituaient jadis une enclave du pays de Liège dans le Brabant.

Le Prince Eveque y exerçait les droits de souveraineté et y avait la juridiction à tous les degrés.

Les ducs de Brabant s'efforcèrent fréquemment d'absorber ces villages que la Principauté de Liège conservait au milieu de leur domaine: tantôt ils s'en emparent "manu militari", tantôt ils les acquirent momentanément en prêtant de l'argent aux évêques. Adolphe de la Marck, se trouvant également en guerre avec ses sujets, prêta au duc Jean III Hoegaerde, Beauvechain et Tourinnes. Ce même prince évêque reconduit le deux juillet 1337, que les habitants de ces villages étaient tenus, dès la première réquisition du maire de Tirlemont, de prendre les armes et de venir se ranger immédiatement auprès des bourgeois de cette ville.

Lors de la guerre civile qui dévasta l'évêché de Liège pendant l'épiscopat de Jean de Bavière, Tourinnes et Beauvechain se prononcèrent pour son rival, Thierry de Perwez. L'invasion de l'armée franco-hollandaise, en 1635, fut funeste pour Tourinnes, où, suivant les légendes de l'époque, "les hérétiques ont volé, pillé et brisé l'église, n'y ayant laissé ni sonnette, ni baston de croix". Les guerres entreprises par Louis XIV portèrent à nouveau dans nos campagnes.

Au mois de septembre 1676, l'armée hollando-espagnole campa à Valduc, Tourinnes et Beauvechain.

En 1693, les français campèrent à Tourinnes; l'année suivante, le roi d'Angleterre, Guillaume III, vint occuper la belle plaine qui s'étend entre Tourinnes et Melvert; en 1684, et les deux années suivantes, les campagnes restèrent stériles, ce qui acheva de ruiner le pays.

Après l'invasion française, Tourinnes et Beauvechain furent rattachés à quelques communes voisines pour former, dans le département de la Dyle, le canton de justice de paix de Grez. Celui-ci en 1822, fut divisé. Une partie fut réunie au canton de Wavre, l'autre partie à celui de Jodoigne. Les deux villages furent enfin séparés en 1841.
 
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