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Pierre d'orage

Le culte de la pierre, élément primordial s’il en est, compte parmi les rites les plus anciens et se retrouve également de manière analogue sur les cinq continents. Il n’est pas question ici d’un simple galet ou d’un vulgaire caillou mais plutôt d’objets qui remontent bien souvent à l’ère préhistorique. Il s’agit de haches polies ou de pierres taillées qui demeurent longtemps mystérieuses, considérées alors comme un don du ciel que les humains s’empressent de déposer comme de précieux talismans dans les lieux que l’on souhaite protéger ou à ses abords.

Pierres polies, pointes de flèche ou bijoux préhistoriques ont longtemps conservé une fonction thérapeutique pour toutes sortes de maux touchant les hommes ou les bêtes. Ces fétiches de pierre jouent un rôle prophylactique et sont placés à tous les points sensibles des bâtiments, sur le seuil, près du foyer ou encore en charpente. Par leur entremise la maison, l’étable, les écuries ou la grange sont protégées des malheurs ou des maléfices.

Le culte rendu à la pierre se retrouve de manière identique pour certains fossiles d’animaux qui serviront d’amulette ou de gri-gri. Dans nos régions, à défaut d’outils millénaires, ce sont toutes sortes de pointes, de cailloux aux arêtes coupantes ou des piques qui sont dressées vers le ciel. De la même manière que les épis de faîtage ou le sommet des girouettes, ces armes modestes mais néanmoins rituelles visent toutes le même objectif : défier le ciel en vue de détourner les orages tant redoutés puisque destructeurs des toitures longtemps couvertes de chaumes.

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